Du château rasé par les soldats de Charles VII ne subsiste que cette chapelle qui devait se trouver à l'extérieur de la forteresse et qui servait à la fois aux châtelains, aux tenanciers, serfs et manants des environs. Elle paraît avoir été construite, pour les parties les plus anciennes, au 11e siècle. Elle fut restaurée et agrandie dans la seconde moitié du 15e siècle, probablement par Charles de Berry, frère de Louis XI, gouverneur de Guyenne. A la Révolution, la chapelle fut vendue comme bien national. Rachetée en 1865 par Mme Piola qui en fit don au clergé, elle fut rendue au culte en 1868. L'édifice est formé d'une seule nef divisée en quatre travées qui deviennent légèrement de plus en plus longues au fur et à mesure qu'elles se rapprochent du sanctuaire, paraissant ainsi avoir toutes la même dimension depuis l'entrée. Des arcs d'ogive en plein cintre brisé délimitent ces travées. Les voûtes à croisée d'ogive sont complétées de liernes et tiercerons à l'entrée et au chœur. A l'angle nord-ouest est logé un escalier à vis. A l'extérieur, deux contreforts aux angles de la façade occidentale, surmontés de pinacles agrémentés de chimères, datent probablement du 19e siècle, de même que le pignon orné d'une rosace et la sacristie flanquée contre l'abside. L'édifice semble également avoir été surélevé. Clés de voûtes, points de jonction des nervures, culs de lampes ont reçu un écusson, un fleuron ou une figure sculptée. Les vitraux datent du 19e siècle. Les fleurs de lys du dallage du chœur remonteraient au 15e siècle.
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