Amphithéâtre édifié entre les années 254 et 268, dont les vestiges ont été englobés au milieu de constructions (arcades, murs...) lors de son lotissement à la fin du 18e siècle. La partie la mieux conservée a été aménagée en square. L'appellation actuelle, qui apparaît en 1367, se rattache soit à l'empereur Gallien, soit à la fille du roi de Tolède, Galiene, épouse légendaire de Charlemagne. Au début du 17e siècle, les deux entrées axiales subsistaient entièrement, ainsi qu'un quart de la cavea. Le reste avait été démoli pour ne pas servir de retranchement à l'ennemi en cas de guerre. En 1793, l'adjudication des ruines provoqua leur démolition, interrompue en 1794. La superstructure est entièrement en blocage parementé en moellons. Cordons de briques. Gradins et planchers devaient sans doute être en bois d'après la présence de nombreux trous de poutres. Une soixantaine d'arcades ouvertes dans le mur extérieur donnaient accès à des galeries et vingt de ces accès se prolongeaient jusqu'à l'arène. Les portes se composaient, en rez-de-chaussée, d'un grand couloir flanqué de deux autres plus étroits, aboutissant à l'arène et sans communication avec les galeries. Les murs latéraux du couloir central se creusaient en contreforts concaves. Les portes étaient surmontées d'une fenêtre encadrée par deux niches. Le tout était couronné par une corniche à modillons. Des pilastres, toscans au rez-de-chaussée, doriques au premier étage, ornaient le tour de l'édifice.
Il est bien visible à partir de 2 rues.
Source :
http://www.culture.gouv.fr